La
Maison d'Art - Jardin de Sculptures
Collection Rex
Saison 2015 :
La plasticienne Susan Geel
et le sculpteur Eberhard Linke
Pour cette onzième saison d’expositions d’artistes régionaux
etinternationaux, la Maison d’Art accueille deux
sculpteurs venus d’Allemagne dont l’élément de
référence est le corps humain : Susan
Geel et Eberhard Linke. Cette double exposition réunit des
sculptures monumentales et de petits formats de deux plasticiens qui
poursuivent une approche
essentiellement différente alors qu’ils travaillent tous deux l’argile
chamottée et sont partenaires
d’atelier.

Susan Geel
Susan Geel :
Les figurations de grand format sont montées en plaques et éléments
cubiques qui s'insèrent de
façon architecturée et font l’effet d’une plénitude en saillies et
creux rythmés. Le jeu des arêtes
accentue le mouvement ascendant qui part en lignes de force de la base,
donnant une sorte de
soulèvement à l’aspiration intérieure. Ces personnages hiératiques,
évidemment féminins, sont
comme le témoignage de la subjectivité et de l’intuition de cette
artiste plasticienne pour qui la
recherche formelle compose avec le mental et la confiance en l’émotion.
Pour certaines de ses
sculptures plus introspectives, l’émotion est évoquée par des
ouvertures, parfois colorées, qui
misent sur la dualité surface - intériorité, envers – endroit.
La force de l’artiste Susan Geel réside assurément, dans sa faculté à
saisir, dans un premier temps,
puis à condenser une attitude élémentaire, un geste basique, à le
creuser et le consolider dans sa
signification personnelle et à parvenir à ce qui se présente comme un «
modèle » ou un genre
d’archétype, tel que la « Veilleuse I » ou le « Pas en avant « ou
encore de « Déhanché ». Les
figures de Susan Geel s’élancent vers le haut, vers une expression de
verticalité féminine
complexe, dans une démarche formelle cohérente.
Susan Geel, née en 1962, vit et travaille dans la région de Mayence en
Allemagne. Son parcours
en tant que plasticienne lui a valu des prix et expositions
individuelles, et elle s’est fait un renom
pour avoir organisé des évènements culturels d’envergure.
www.susangeel.com

Eberhard Linke :
La
sculpture de Eberhard Linke est toute présence, archaïque par son
sujet et moderne par laforme, à la fois universelle et capable
d’adresser directement le ressenti contemporaine. Son
travail, indissociable de la réflexion, porte sur une approche d’ordre
général à la condition
humaine. Les figurations, des torses, têtes, bustes et compositions de
personnages reprennent
l’anatomie traditionnelle, mais celle-ci est modifiée, comprimée et
simplifiée dans l’esprit du
message. Le sujet est ramené au fondamental par le moyen de proportions
condensées et de
formes éclatées. La figure à laquelle il a confié la vérité de sa
propre expérience est aussi
achevée que nécessaire, la surface du grès est laissée naturellement
rugueuse et fissurée. La
maîtrise sculpturale autant que la portée existentielle de ses sujets
font la singularité de l’oeuvre de
Eberhard Linke, prodigieusement abondante en variations et
interprétations multiples.
Eberhard Linke, né en 1937, était durant 30 ans professeur à la Section
Architecture (FH) à
Mayence. Il créa une oeuvre considérable, exposée et distinguée maintes
fois en Europe et au
Japon. Un grand nombre de ses sculptures et mémoriaux se trouvent dans
des espaces publics.
Il vit et travaille à Saulheim en Rhénanie-Palatinat. La « Fondation
Linke » travaille en étroite
collaboration avec l’Institution régionale en charge de culture et
formation politique
(Landeszentrale für politische Bildung (LpB) Rheinland-Pfalz. www.stiftung-linke.de
Eberhard Linke a subi il
y a deux ans un grave accident qui l’a laissé paralysé. Il continue
néanmoins à
travailler. La Maison d’Art se fait un honneur d’exposer aussi ses
récentes « figu-
res dorsales »
innovantes et témoins d’une douloureuse réadaptation
.


Espace annexe :
Trois
œuvres en bois grillagé et calciné de Jhemp
Bastin, Prix du public de la Biennale de Marcigny 2008 et diverses
œuvres
d’artistes en permanence.
Des
toiles paysagères de petit format
de Hartlib Rex (1936 - 2009) accompagnent des figures d'inspiration
romane de Bernard Husson, oeuvres plus anciennes avec lesquelles il
s'est fait un renom.
A gauche: Hartlib Rex -
Bonassola
Ci-dessous: Hartlib Rex - Dingle 3

Ouvert du 26
mai au 15 août,
du jeudi au samedi, 15 h 00 à 18 h 00
et aussi les dimanches de juin et juillet.
Sur rendez-vous en téléphonant
au 03 85
25 10 71.
Sonia Rex
Maison
rose, sur la gauche, en sortant de la ville direction
Saint-Julien-de-Jonzy Chauffailles (D8)
****************************
Maison d'Art Bourgogne du Sud et Jardin de
Sculptures
28 rue Marius Avril 71110 Marcigny France
e-mail : rex-junod@wanadoo.fr
Tel. 0033 385 25 10 71
****************************
Voir aussi :
Site de la Maison d'art : http://www.collectionrex.com
Site du Comité des
Parcs et Jardins de France : www.parcsetjardins-bourgogne.com

Expositions d’art moderne, pluralité d’expressions figuratives dans les espaces intérieurs ainsi qu’au jardin d’agrément de 4000 m2, homologué aux « Parcs et Jardins de Bourgogne », doté de végétaux remarquables.
Le
MUSEE De la VOITURE à CHEVAL
Exposition de voitures de prestige et d'époque
de Napoléon 1er à 1910
Louis Lacroix
devant la calèche d'Eugène Schneider
Comme il n’y a pas meilleur guide d’un musée que celui qui a
collectionné les pièces présentées, c’est Louis Lacroix qui reçoit les
visiteurs. Son beau-père, Maurice Fonlupt, récupérateur de métaux, dans
les années 60, à Marcigny, a gardé quelques exemplaires des attelages
les mieux conservés. A la succession de l’entreprise, en 1972, Louis
met systématiquement de côté toutes les voitures quel que soit leur
état. La collection prend forme. Il recherche les véhicules dans les
fermes, les châteaux et les récupère. Beaucoup ont mal vieilli au
niveau des roues ou des parties en cuir, à cause du stockage mais cela
constituera un stock pour les réparations.
En 1985, une partie des voitures à cheval est exposée au château de la
Garde, à Saint-Martin-du-Lac jusqu’à sa vente. En 1988, le fils, Franck
Lacroix, reprend l’entreprise de son père et son âme de collectionneur
veut mettre en valeur cet héritage culturel sinon familial. En 1995, le
château est mis en vente et les 40 voitures partent pour Souillac, dans
le Lot, dans un atelier de menuiserie, à la charge de la municipalité
de gérer l’exposition. Louis, à la retraite, va s’occuper deux années
de suite de la publicité et de la visite en renfort des étudiants
engagés pour l’été. Les années passent, le conseil municipal change et
propose d’installer le musée dans une ancienne abbaye, au centre du
village. Il faut faire des travaux et le bail proposé ne convient pas.
La collection revient dans le Brionnais où elle est stockée au gré des
emplacements libres chez des amis. En 2005, le garage Peugeot,
transformé en magasin de chaussures, rue de Borchamps, à Marcigny, est
acheté. Le temps de faire les travaux de mise aux normes et, en avril
2006, le « Musée de la voiture à cheval » ouvrait ses portes.
Aujourd’hui, 65 attelages du XIXème siècle sont présentés. Louis et
Franck Lacroix ont sélectionné des modèles originaux. Ils sont
accompagnés d’accessoires, de harnais ou de chevaux grandeur nature
pour mettre en valeur le matériel. A côté sont exposés quelques
traîneaux de l’est de l’Europe. Les voitures, en majorité, sont
françaises et même de fabrication régionale, issues de carrossiers de
Marcigny, Digoin, Charolles, Roanne. D’autres modèles ont été montés à
Paris, Lyon, Toulouse par des ateliers de renommée internationale.

Au gré de la visite, vous pourrez apercevoir le Tilbury
construit par
Bretonnière de Nantes, datant de la 2ème moitié du 19ème Siècle. Son
nom
vient du carrossier londonien qui l’a dessiné en 1820. Il a été
découvert dans une remise d’un château situé près de Moulins. Il a été
utilisé et conduit, comme une calèche voisine, par Jean-Claude Brialy,
sur le tournage du film « Comédie d’été » de Daniel Vigne. Plus loin,
vous pourrez rêver au Général Dourakine devant la berline transformable
de la Comtesse de Ségur. En été elle pouvait se transformer en calèche.
Ce n’est pas la seule originalité de ce modèle fabriqué par Dutteck et
Venne de Toulouse : l’ouverture et la fermeture des portières
descendaient ou relevaient les marchepieds. S’il fait grand soleil,
vous pourrez imaginer être assis, dans une calèche, aux côtés d’Eugène
Schneider, maître de forges et fondateur des usines et fonderies du
Creusot, aujourd’hui Creusot-Loire. Elle pouvait être attelée à 4
chevaux.

Pour les utilitaires, certains se souviendront du corbillard, du
fourgon du boulanger. Il y a aussi une pompe à incendie, un omnibus de
la fin du 19e tracté par un ou deux chevaux, fabriqué par
Faurax à
Lyon. Il pouvait transporter 6 personnes à l’intérieur, 3 sur
l’impériale et 1 à côté du cocher. L’omnibus d’hôtel construit par les
établissements Dury, de Clermont-Ferrand, permettait à 4 personnes de
s’installer sur l’impériale. Quant à la diligence qui a disparu avec
l’arrivée du chemin de fer entre 1850 et 1870, elle pouvait emmener 12
à 18 passagers dont 3 à 4 places en impériales pour les fumeurs.

Tous ces attelages rappelleront aux plus âgés des souvenirs. Les plus
jeunes y verront « grandeur nature » les véhicules aperçus dans les
films
de cape et d’épée ou les westerns. Certaines pièces, les plus belles,
les mieux conservées, ont été données au musée par leur propriétaire.
Difficile de les entretenir, difficile de s’en séparer à cause des
souvenirs, elles ont été cédées à Louis et Franck en reconnaissance de
leur savoir-faire et de leur goût pour les belles choses.
****************************
56, rue de Borchamp, MARCIGNY
ouverture
- tous
les dimanches du 15 avril au 15 octobre
- tous
les jours du 15 juin au 15 septembre, de 14 h 00 à 18 h 00
- Groupe
sur réservation
tel: 03 85 25 04 29 - 06 72 58 55 44
****************************
Le MUSEE de la TOUR du MOULIN
Le musée de la Tour du Moulin, un lieu chargé d'histoire
Le Musée de la Tour du
Moulin a été créé en 1913 par la volonté de deux érudits locaux :
Jean-Baptiste Derost et François-Ginet Donaty, qui choisirent pour lieu
d'exposition la tour du moulin des moines de Marcigny, l'un des
bâtiments les plus anciens de la commune.
Cette tour fut probablement bâtie entre 1409 et 1419, sur ordre du duc
de Bourgogne, Jean Sans Peur, qui souhaitait fortifier son duché.
Rapidement, la tour devint également un moulin fonctionnant grâce au
ruisseau local, le Merdasson. Vers la fin du XVIIIe siècle, le moulin
cessa toute activité et la tour devint un logement pour le garde
champêtre. En 1909, le bâtiment fut classé monument historique grâce à
la municipalité de Marcigny.
Ainsi d'abord bâtiment à
vocation militaire et « nourricière », la
tour
fut ensuite un lieu d'habitation avant de devenir un lieu culturel : le
musée municipal ou musée de la Tour du Moulin. Pour en assurer la
gestion, l'association Les
Amis des Arts de Marcigny et sa région, fut
créée en 1936. Grâce aux efforts des bénévoles de l'association, le
musée de la Tour du Moulin est devenu Musée de France en 2002.
Des collections variées, acquises au gré des dons
A
l'origine, le musée n'occupe qu'une seule salle, la salle Ginet –
Derost au premier étage. Progressivement, grâce à des dons
de
particuliers, les collections vont s'agrandir et d'autres salles du
bâtiment vont être utilisées. Le donateur le plus important étant
Charles Damiron, bâtonnier du barreau de Lyon et grand collectionneur
privé, qui fit don vers 1950 d'une partie de sa collection de faïences
et d'objets d'art religieux.
Aujourd'hui, le musée occupe toutes les salles de la tour du moulin et
propose des collections sur trois thématiques :
arts
décoratifs,
beaux-arts et histoire locale.
Arts
décoratifs
: faïences et majoliques du XIVe au XIXe siècle,
apothicairerie de l'hôpital de Marcigny, papiers peints XIXe siècle.
Beaux-arts :
architecture (bossages et charpente du XVe siècle),
tableaux (XVIe au XIXe siècle), statuaire art religieux.
Histoire locale : archéologie préhistorique et gallo-romaine, vestiges du prieuré des dames, anecdotes sur divers personnages historiques. Vierge à l'enfant, XIVe siècle
Pot de
monstre, XVIIIe siècle
Faïence de Nevers
Activités proposées par le musée et informations pratiques
Le
musée de la Tour du Moulin propose... des rencontres, des expositions
temporaires et des activités ludiques pour les enfants.
Ces animations peuvent être modifiées.
Un livret catalogue
d'exposition sera mis en vente au musée.
Pour avoir plus de
renseignements consulter le blog du musée :
http://tourdumoulin.blogspot.com
ou contacter Pauline Guillot par mail
musee.tourdumoulin@gmail.com
ou par téléphone 03 85 25 37 05.
Horaires
d'ouverture 2015 ( sauf le mardi )
Printemps
1er avril au 14 juin : 14 h 00 -18 h 00
Été
15 juin au 13 septembre : 10 h 00 - 12 h 30 / 14 h 00 - 18 h 00
Automne
14 septembre au 1 novembre : 14 h 00 - 18 h 00.
Tarifs
Plein tarif 4 € | adultes |
Tarif réduit 2 € | - 18 ans, étudiants,
demandeurs d'emploi, personnes en situation de handicap |
Gratuité | - 12 ans |
Cartes Moisson ou Obiz 3 € | Pass été : 3,50 € |
Groupes 4, 00 € | ( à parir de 15 personnes) sur réservation |
Scolaires 2 € | par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. |
Rencontres-débats | Forfait 6 rencontres-débats |
Tarif normal : 6 € | Tarif normal : 25 € |
Tarif des Amis des Arts : 3 € | Tarif des Amis des Arts : 12 € |
Gratuit : - 18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi | |
Visite commentée de la ville : 4 € | Visite commentée du musée : 6 € |
Fermeture annuelle du 1er
novembre au 31 mars.
En période de fermeture,
le musée est ouvert pour les scolaires et les groupes de plus de 10
personnes sur rendez-vous.
Pour d'autres informations, voir le blog du musée : http://tourdumoulin.blogspot.com
Toute l'équipe du Musée de la
Tour du Moulin vous attend dès le 1er
avril !
Le
Centre d'Art contemporain Frank Popper
Claude loewer : l'éclat d'une liberté maîtrisée"
